Nom: Andrew William Gelson
Surnom: Dr Spinal (l'histoire à l'origine de ce surnom est trop complexe, et peut-être même un poil trop licencieuse pour être détaillée ici. Retenez simplement qu'il date de sa soirée de fin d'études, entre minuit et le 5e shot de vodka orange...)
Profession: Médecin des armées (plus deux ou trois petits boulots au noir...)
Taille: 1m80 ;
Poids: 74kg
Descripion: Spinal a les cheveux châtains, les yeux gris, un visage assez mince, porte des lunettes ovales et s'habille la plupart du temps avec des vêtements assez amples. Bref, il n'a aucun signe distinctif, si ce n'est que...
Son bras droit est en métal.
La moitié de son torse est encombré par diverses machines, dont un pacemaker.
Ses jambes sont artificielles, composées d'un alliage d'argent et de matière biosynthétique.
Il a une puce électronique plantée sur la face postérieure du cou.
Et oui, ce cher Dr Spinal est disons... légèrement modifié! Et on ne peut pas dire qu'il en est fier: il cache nuit et jour ses chers attributs à ses contemporains, de peur qu'il ne soit considéré comme différent. Jusqu'à ce qu'il intègre le Night Slayer, son secret était plutôt bien gardé, mais vous savez ce que c'est, il a suffit d'un soldat un peu plus bi-curieux que les autres regardant à travers les conduits d'aération conduisant aux douches pour que le secret se répande comme du coca sur un carrelage lubrifié... Depuis cette histoire, Spinal barbouille toujours un flacon de liquide séminal sur les parois des bouches d'aération avant de se laver...
Quoi d'autre... ben rien! Un physique tout à fait banal, mis à part deux ou trois bouts de ferraille...
Psychologie: Spinal est un homme calme, laissant rarement ses émotion prendre le dessus. De ce fait, on le voit rarement se mettre ne colère, et personne ne le soupçonne être un jour devenu violent.
Pour de nombreux patients, sa principale qualité serait la modestie. En effet, depuis son plus jeune âge, Spinal a pris l'habitude de ne jamais mettre en avant ses qualités, excepté devant les autres médecins (oui, bien qu'étant quelqu'un de sympa, il ne se laisse pas marcher sur les pieds...). Par conséquent, les preuves de son talent sont ses nombreuses prouesses médicales, qui ne se manifestent qu'en nombre de lits d'hopital vidés.
Poli, serein, agréable, il privilégie la diplomatie plutôt que l'affrontement direct. Ces qualités en font une oreille attentive et un soutien de choix.
Néanmoins, il lui arrive d'avoir des crises de cynisme, et on lui reproche très souvent de ne pas accorder un respect suffisant vis-à-vis de ses supérieurs...
Points particuliers: La puce greffée à son cou n'est qu'une partie d'un immense réseau de fils et de matrices circulant dans tout son corps et portant atteinte a certains organes, dont le cerveau. Cette technologie tout de même encore bien rudimentaire par rapport aux technologies Néséhiannes fait quand même ses preuves: il est possible de lui implanter des programmes comportementaux, des synthétiseurs d'hormones biologiques nouvelles, régulant telle ou telle fonction dans des proportions raisonnables, ou, a la manière de Inception (XD), une idée bien fixe. Certains des aspects de son caractère résultent de programmes comportementaux implantés par de vieux ennemis...
En outre, son bras métallique (qui est aussi mécanique, quoi, je vous l'avais pas dit?) est assez bien réalisé pour que sa précision qui n'a rien à envier des plus grands chirurgiens ne soit pas atteinte.
Histoire: Ça, on ne pourra pas dire que l'histoire d'Andrew William "Spinal" Gelson fut des plus faciles...
Né de parents "aux pensées idéalistes", bannis par le gouvernement à l'autre bout de la galaxie dans 1 ghetto pour marginaux sur la planète Fricaa Sul, il connut une enfance misérable et difficile. Il était régulièrement battu par son père, devenu alcoolique au 3e degré, et ne mangeait que très rarement à sa faim. C'est pour cela que vers 6 ans, come la plupart des enfants du ghetto, il commença à travailler pour aider sa famille. Il se mit à récupérer de vieilles cordes pour en faire des noeuds coulants, qu'il vendait aux officiers de police du ghetto. Il comprit bien vite que de cette manière, il aurait l'assurance d'avoir du travail tous les jours...
Bientôt, il gagna même plus que son père, qui passait plus de temps dans le bistrot miteux au coin de la rue que sur le chantier de construction (Enfin, le jugez pas trop vite, ceux qui y travaillaient recevaient autant de coups de fouets par an qu'un blanc d'oeuf dans un saladier en un quart d'heure...
). Un soir, celui-ci rentra un poil plus saoul qu'à l'accoutumée à la maison. Il avait été renvoyé de son boulot, sans toucher d'indemnités, bien évidemment. Andrew, ne sachant rien de tout cela, lui montra fièrement les malheureuses piécettes qu'il avait gagné ce jour-là. Bien que recouvertes de crasse, elles semblaient rayonner dans les mains poussiéreuses de l'enfant. A ce moment là, le père, fou de rage, aurait ramassé une chaise et l'aurait fracassée sur son fils, provoquant une commotion cérébrale sévère et une détérioration de la colonne vertébrale. Malgré les supplications de sa mère, l'enfant fut jeté, inconscient, dans un caniveau putride.
Par une extrême coïncidence, un couple de médecins sans frontières, dépéché par une organisation non considérée comme "marginale" par le gouvernement, dans le but de prodiguer quelques soins aux habitants du "ghetto de la honte", le trouvèrent, et décidèrent de l'emmener à l'hopital, où il subit une intervention délicate et risquée. Le même jour qui l'a vu se faire éjecter de chez lui aura été son jour le plus chanceux de sa vie, car non seulement il suvécut, mais en plus il réchappa à la furie d'une foule vengeresse, chantant des slogants gouvernementaux, qui mit à sac son ghetto le lendemain même, causant la mort de ses parents, entre autres.
Orphelin, sans domicile, sans papiers, une plaque de céramique instalée contre son lobe pariétal depuis l'opération, condamné à se déplacé en fauteuil roulant jusqu'à la fin de ses jours en raison de la rupture de ses nerfs moteurs des cuisses, l'hôpital refusant de le garder par manque de lits, le jeune Andrew aurait dû mourir.
Mais il n'en fut rien.
Bien qu'abandonné par ses parents, seul au monde, recherché par le gouvernement pour "fuite" (les médecins sans frontières ayant oublié de le déclarer...), sans argent, il surpris toutes les infirmières du bloc dès son réveil sur le lit d'hôpital, en prononçant les mots "Plus tard, je serai médecin".
Sorti de l'hôpital, il voyagea clandestinement sur plusieurs croiseurs, travailla pour le compte de plusieurs organisations de contrebande jusqu'à ses 15 ans, son sens du tact et des affaires l'aidant à déjouer les pièges, visita de nombreux mondes, et suivit même des cours. La vie commençait enfin a ressembler à quelque chose, jusqu'à ce jour fatidique de ses 16 ans, où la police ressortit enfin son ancien dossier, le retrouva et l'abattit.
2 ans.
C'est la durée de son black-out. Quand il repris conscience, il était toujours en fauteuil roulant, mais dans un casino, en costume, possédait une carte d'identité tout à fait en règle (wtf?), était équipé d'un pacemaker, et était partiellement cybernétisé. Dans sa main droite, complètement métallisée et mécanisée, une malette métallique contenant des centaines de miliers de credits. Il ne su jamais l'identité de son sauveur, qui lui voulait apparemment aussi du mal, car il lui avait implanté de nombreuses modifications comportementales, et injecté un bon nombre de drogues pendant son sommeil, qui le rendirent accro.
Ayant trouvé l'argent, il put commencer de brillantes études de médecine sur Sorbonia, mais l'addiction lui faisait perdre tous ses moyens, et pour pouvoir continuer, il conclut un marché étrange avec un drôle de personnage haut en couleurs et au style vestimentaire avangardiste, nommé Mr U. Il accepta de tester pour lui un implant régulant la sécrétion d'une hormone exclusive nommée alpha-dénicotinhydrogénethanoate de buthyl permettant de réduire toute addiction. Coup de bol, cela a marché, mais aujourd'hui encore personne ne sait si ce produit a provoqué des effets secondaires sur lui... d'autant que cet implant n'a jamais été commercialisé et que ce Mr U. n'a plus jamais donné signe de vie...
Il eut du mal a réusir ses études, mais compris au bout de la 5e année que si les autres avaient tant de facilités et lui tant de difficultés pour réussir, c'est que:
1) ils versaient des bakchichs aux profs (enfin, c'est ce qu'on raconte, après j'en sais rien...)
2) ils avaient leurs 2 jambes (fonctionnelles), et c'est beaucoup plus pratique de courir pour trouver une place dans un amphi quand on a 2 jambes (fonctionnelles)...
C'est pour cela qu'il s'est fait amputer ses jambes défectueuses et vit maintenant avec des prothèses!
En tout cas, Andrew réussit ses études de médecine, pris les nom de Dr Spinal (mais comme je l'ai dis plus haut, je n'expliquerais pas ce surnom
) et, suivant les conseils d'une drôle de fille qui n'arrêtait pas de l'embêter à la fac (et pourtant elle n'était pas dans la même...), il embarqua sur le Night Slayer.
D'une certaine manière, Dr Spinal représente un espoir pour tous les enfants miséreux de l'univers, qui comme lui cherchent ou ont cherché une solution pour sortir d'une condition qui ne leur plaît pas, par la faute d'un monde trop injuste.
Encore aujourd'hui, Spinal ne se rappelle pas d'une seule seconde de ses deux ans de black-out. Il était conscient, il en est certain, car il recevait des relevés bancaires peu après son réveil. Il espère juste ne pas avoir fait de conneries pendant cette partie de sa vie...
Une seule phrase résonne encore dans sa tête, trace de sa double vie:
"Le Code est en route"...